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Recette du jour: le Tiramisù aux fruits rouges :)

Recette du jour: le Tiramisù aux fruits rouges :)

Hello,

Voici l’une de mes recettes préférées: le Tiramisù aux fruits rouges ! Une recette idéale pour les fêtes de fin d’Année !

tiramisù aux fruits rouges

tiramisù aux fruits rouges

Simple à réaliser, sans cuisson, il est à la fois aérien et délicieux: à coup sûr, il épatera votre famille ou vos invités :)

Ingrédients (pour 6 personnes) :

- 250 g de mascarpone
- 3 oeufs
- 60 g de sucre
- 20 boudoirs (ou Biscuits roses de Reims, la quantité est à adapter à votre plat).
- 450 g de fruits rouges surgelés
- 2 cuillères à café de crème de cassis ( sauf si vous cuisinez pour les enfants!)

Préparation:

Faire décongeler les fruits rouges au-dessus d’un saladier (ou plus rapide, au micro-ondes, position décongélation)

Séparer les blancs et les jaunes des œufs. Fouetter les jaunes avec le sucre, jusqu’à ce que le sucre soit fondu et que le mélange ait blanchi et soit mousseux.

Ajouter le mascarpone à cette préparation ( éventuellement détendu avec un peu de crème fraîche ou liquide si la préparation est trop ferme).

Monter les blancs en neige et les ajouter délicatement à la préparation au mascarpone. Vous pouvez éventuellement ajouter un peu d’extrait d’amande amère ou de Kirsch.

Mélanger le jus des fruits rouges récupéré avec la crème de cassis (plus ou moins selon les goûts).

Tremper les boudoirs dans ce jus et tapisser le fond d’un plat ou de verrines.

Ensuite, ajouter une couche de mélange au mascarpone, puis par dessus, les fruits rouges.

Répéter l’opération jusqu’au haut de votre plat, et finir par les fruits rouges.

Bonne dégustation !

Apprentissage de la propreté: le pot intelligent !

Apprentissage de la propreté: le pot intelligent !

Bonjour :)

Aujourd’hui, il me semble intéressant de faire un article sur la propreté, car je l’expérimente en ce moment avec mon fils, qui a 27 mois: faisons le point :)

Majoritairement acquise entre 2 et 3 ans, parfois plus, elle est à la fois un apprentissage et une étape à franchir, qui peut être relativement longue et qui exige beaucoup de patience.
Basiquement, il s’agit pour le jeune enfant, de faire ses besoins de manière autonome, bien que quelques « accidents » soient inévitables. Cette capacité est liée au développement de l’enfant, et doit se faire en douceur ! Généralement, les filles sont un peu plus précoces que les garçons.

La plupart des parents ont hâte que leur enfant devienne propre. Quoiqu’il en soit, la punition, ou le fait de forcer l’enfant à utiliser le pot, sont à bannir absolument, car il ne faut surtout pas le braquer.

L’enfant commencera à devenir propre la journée, mais continue à dormir avec des couches. Il lui faudra quelques mois supplémentaires pour être propre la nuit: pensez donc à protéger son matelas avec une alèse, en cas de petit accident!

1) Les conditions nécessaires

Plusieurs conditions doivent être réunies pour que l’enfant soit capable de faire ses besoins de manière autonome car la propreté nécessite l’arrivée à maturité sur différents points :

  • la maturité physiologique, liée à la maîtrise du sphincter anal, possible dès lors que l’enfant a entre 18 et 21 mois. Pour maîtriser le besoin d’uriner, l’enfant doit contrôler le sphincter vésical (autour de 2 ans, selon les enfants).
  • la maturité intellectuelle : l’enfant doit anticiper et comprendre la relation logique unissant le besoin/ l’envie de faire ses besoins, les toilettes ou le pot, et le résultat attendu.
  • la maturité affective : c’est à dire, le désir de grandir de l’enfant, et à sa capacité à comprendre ce que l’on attend de lui.

Plusieurs signes indiquent que l’enfant est potentiellement prêt à l’apprentissage de la propreté, tels que:

  • Il a conscience de ce qui se passe lorsqu’il fait ses besoins.
  • Il est capable de dire qu’il en a envie ( et/ou d’anticiper).
  • Il ne mouille plus sa couche pendant son sommeil.
  • Certains disent que dès lors que l’enfant est capable de monter les escaliers seuls, on peut commencer l’apprentissage, car il exerce un certain contrôle de son corps.

2) Apprendre la propreté à bébé

Si votre enfant vous semble intéressé, réceptif, et montre l’envie d’utiliser le pot (ou les toilettes), vous pouvez lui montrer (sans le forcer bien entendu!) où est le pot, et l’asseoir dessus pour tester sa réaction. Certains s’y sentent à l’aise tout de suite, d’autres moins, il faudra donc renouveler l’essai, jusqu’à ce qu’il comprenne ce qu’il faut qu’il fasse.

C’est pourquoi il faut que le pot soit facilement accessible ( dans des toilettes, sans escalier à monter de préférence..). Vous pouvez aussi utiliser un réducteur de toilettes, s’il veut déjà faire comme un grand !

S’il vous accompagne dans la salle de bains ou les toilettes, il aura peu à peu envie de faire comme vous, et il vous sollicitera quand il sera inconfortable dans sa couche souillée.

Autre point important: il est nécessaire d’encourager l’enfant à vous avertir lorsqu’il a besoin d’aller aux toilettes, en le sollicitant souvent, aux moments  » stratégiques », comme par exemple, le matin au lever, après les repas, au moment du coucher. S’il est sur la bonne voie, ne laissez pas votre enfant dans ses vêtements sales, pour lui « donner une leçon »: vous risqueriez de provoquer un blocage.

De notre côté, après un premier essai cet été, qui s’est révélé infructueux, nous avons retenté cet apprentissage lors de son entrée à la crèche en Octobre, car d’une part, il y a des « mini-toilettes » accessibles, et que d’autre part, certains de ses camarades avaient, eux, commencé cet apprentissage. A cet âge, les enfants imitent beaucoup, donc c’était le bon moment !

3) Encourager l’apprentissage par le jeu !

Afin de faciliter cette grande étape, et tenté vainement de le faire s’asseoir sur un pot  » classique », je me suis laissée tenter par ce pot « intelligent ».. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas du tout un gadget: c’est simple, depuis qu’il l’a utilisé, mon fils le demande sans cesse !

http://action.metaffiliation.com/trk.php?mclic=P41458558865121&redir=http%3A%2F%2Fwww.bebegavroche.com%2Fpot-intelligent-quax-rose-pastel.html

pot intelligent quax

pot intelligent quax

Ce pot dispose d’un module de son ré-enregistrable, afin d’enregistrer un message d’encouragement personnalisé.

Après avoir utilisé le petit pot, votre enfant entendra ce message de félicitations. Le pot intelligent permet l’apprentissage de la propreté grâce à une interaction ludique entre le parent et l’enfant. Vous pouvez modifier l’enregistrement autant de fois que vous le désirez. Lorsque votre tout-petit s’assoie sur le pot et commence à faire pipi, il entend le bruit de l’eau au bout de 2 secondes. Cela l’encourage à à poursuivre.

Lorsque votre enfant a terminé et se lève, il entendra le message personnalisé, suivie d’une mélodie agréable (10 chansons différentes).
Intelligent potty a un support pour le dos conçu pour que votre enfant puisse mettre ses petits pieds à plat sur le sol. Votre tout-petit adopte automatiquement la bonne position assise.
Des fonctions pratiques telles que le bac amovible et sa résistance aux taches le rend facile à utiliser. Il est également testé et approuvé pour les plus hauts standards de sécurité.

A adopter donc, si vous voulez commencer l’apprentissage de la propreté à votre enfant :)

à bientôt,

Emmanuelle

 

Ballons givrés pour une déco de Noël scintillante:)

Ballons givrés pour une déco de Noël scintillante:)

Coucou !

Voici une idée sympa, très originale et facile à réaliser, pour décorer votre jardin en hiver, ou votre balcon si vous passez les Fêtes en montagne :)

Ballons givrés

Ballons givrés

ballons givrés2Photo: Quenn Vanna

- Prenez des ballons de baudruches ( petits ou grands)

- Remplissez-le d’eau

- Ajouter du colorant alimentaire ( vous pouvez même faire des mélanges pour obtenir plus de couleurs :) )

- Placez vos ballons dehors, de préférence la nuit

- Une fois qu’ils sont givrés, coupez les ballons avec des ciseaux

Disposez le dehors, et regardez-les briller de mille feux ! Si vous avez décoré un sapin dans votre jardin, installez ces merveilles colorées à son pied ;;

A bientôt !

Emmanuelle

Le sommeil de Bébé !

Le sommeil de Bébé !

Coucou !

Aujourd’hui, je vais vous parler du sommeil de bébé: le matériel, la position, le cycle, et les réponses à quelques questions que l’on se pose souvent :)

Je me rappelle encore du jour où nous avons ramené Gabriel chez nous: il a dormi dans notre chambre, pour qu’on le surveille, que je l’allaite, pour vérifier que tout allait bien, etc.. Autant vous dire qu’on pas du tout dormi, on vérifiait s’il respirait, s’il n’avait pas froid, bref, le début de la vie de parents, avec ses interrogations et ses angoisses !

A la maternité, j’avais demandé s’il valait mieux le faire dormir dans son lit, ou dans sa nacelle ( son couffin quoi !): les 2 pédiatres m’ont répondu 2 choses différentes. Avec le recul, je me dis que si on respecte les consignes de sécurité élémentaires, et avec une pointe de bon sens, il faut suivre son instinct.

-> Le matériel:

- un lit à barreaux (norme CE/Européenne), avec un espace entre les barreaux entre 45 et 65 mm

http://www.bebegavroche.com/chambre/literie.html

- un matelas ferme, pour qu’il ne s’y enfonce pas, et à la dimension du lit, pour qu’il ne se coince pas entre le matelas et le bord du lit

http://www.bebegavroche.com/chambre/literie/matelas-bebe.html

- sans « tour de lit », ni oreiller, ni couette, ni couverture

- sans peluche

- sans animal à proximité ( votre chat cherche la chaleur et pourrait vouloir dormir avec lui)

- sans rien qui soit accroché à son cou ( chaine, tétine, collier d’ambre, etc..)

Pour notre part, nous avons choisi de faire dormir notre fils dans sa nacelle, elle-même posée dans son lit à barreaux. Il se sentait en sécurité ( car il pouvait toucher les bords, plutôt rassurant quand on sort du ventre de maman!), il était moins perdu que dans son « grand « lit, il avait plus chaud, bref, il a dormi là-dedans jusqu’à ses 4 mois ! Par contre, tant que j’allaitais, je dormais avec lui, dans sa chambre, dans un lit confortablement installé pour l’occasion, m’évitant de traverser la maison en pleine nuit.

Vous pouvez toutefois faire dormir Bébé dans votre chambre, mais à la condition que ce soit dans son lit et/ou dans sa nacelle. En effet, la très grande majorité de professionnels de santé déconseillent  de faire dormir Bébé avec vous, dans votre lit ( le fameux  » co-dodo »), et ce, pour plusieurs raisons :

- vous risquez d’écraser votre bébé pendant votre sommeil

- il risque de tomber du lit, de s’étouffer sous les draps ou la couverture

- vous et votre bébé bougez beaucoup la nuit, donc le sommeil de chacun sera perturbé

- si vous êtes malade, en surpoids ou fumeur, ou si vous prenez des somnifères ou autres, c’est un risque supplémentaire pour votre bébé.

-> La position:

Bébé doit dormir sur le dos, évidemment, pour réduire le risque de mort subite du nourrisson, mais aussi parce que c’est une position stable, dans laquelle il peut respirer librement, de même qu’il peut mieux lutter contre une éventuelle fièvre. S’il régurgite, un réflexe naturel l’empêche normalement de faire une fausse route: il se tourne sur le côté.  Enfin, quand il se réveille, il peut regarder son environnement !

-> La température:

Idéalement, la chambre de Bébé doit être aux alentours de 19°, ainsi, il n’aura ni trop chaud, ni trop froid.

Cependant, en été ou en hiver, la pièce peut être à plus de 20°, à cause de la chaleur ou du chauffage. A vous donc d’habiller votre bébé en conséquence (une turbulette moins chaude, un pyjama moins épais, etc..). Évitez de le faire dormir seulement avec sa couche: comme nous, sa température corporelle varie légèrement la nuit, il peut transpirer et donc prendre froid. Un vêtement en coton absorbera sa transpiration tout en le maintenant à l’aise !

Veillez à aérer sa chambre une fois par jour, été comme hiver, et bien sûr, pas de fumée de cigarette ou autre ambiance néfaste telle que du bruit. Éventuellement, en hiver surtout, pensez à humidifier l’air, au moyen de ceci par exemple:

http://www.bebegavroche.com/humidificateur-baby-light-lbs-medical.html

-> Les cycles de sommeil:

In utéro, Bébé passait une grande partie de son temps à dormir, et avec une période d’activité le soir ( quand vous, voulez dormir évidemment!), donc après la naissance, il lui faut plus ou moins de temps pour s’adapter à son nouveau rythme.

Les cycles sont différents de ceux d’un adulte, qui varient entre 90 et 120 minutes. Jusqu’à ses 2 mois, le cycle est de 50 minutes, puis de 70 minutes jusqu’à 3 ans. Au début, il est donc normal que Bébé se réveille entre 2 cycles, surtout s’il a faim:). Vous pouvez également constater que pendant qu’il dort, il est agité, respire bruyamment, ou son visage peut prendre des expressions particulières: pas de panique, tout ceci est généralement normal.

Un nouveau-né dort en moyenne de 16 heures par jour, avec certains qui dorment 14h, et d’autres gros dormeurs qui ont besoin de 20h.

bebe

 

 

-> Les signes de l’envie de dormir:

il bâille, ses yeux se ferment tous seuls, il se frotte les yeux, ou il passe sa main dans ses cheveux, prend son pouce, ou s’agite, voire pleure. Ne tardez pas pas à le coucher, car si vous laissez passer un cycle, il devra attendre le prochain pour s’endormir. Apprenez à reconnaître les signes de fatigue, pour le coucher au moment opportun.

De même, instaurez un certain rythme dans les activités quotidiennes: repas, soins, temps d’éveil, sorties, cela facilitera l’acquisition des repères temporels, spaciaux, familiaux.

-> A quel âge fait-il ses nuits?

nuit

Certaines mamans chanceuses ont des bébés qui font leurs nuits rapidement, d’autres au bout d’1 an. La moyenne est de 3 à 6 mois, parfois plus pour les bébés allaités ( le lait maternel étant moins rassasiant que le lait en poudre, maternisé).

Un « petit » bébé ( moins de 3 kilos), ou prématuré, aura évidemment moins de réserves qu’un gros bébé de 4 kilos né à terme, et donc mettre plus de temps à faire ses nuits. Il existe également en pharmacies et dans certaines grandes surfaces, des laits dits  » de satiété », enrichis et qui « calent » mieux le ventre de bébé, leur permettant d’allonger le délai entre 2 biberons ( ou d’alterner avec l’allaitement).

-> L’alternance jour/nuit:

La nuit, faites dormir Bébé dans l’obscurité, volets fermés, lui permettant de s’habituer au jour et à la nuit ( la peur du noir apparaît vers 2 ans ). La nuit, quand vous nourrissez ou changez votre bébé, faites-le dans le calme, silencieusement, avec une lumière tamisée (ou avec une veilleuse), vous favoriserez ainsi son endormissement.

Pour les siestes, vous pouvez faire dormir votre bébé dans une semi-obscurité, il pourra mieux acquérir la notion de « jour/nuit ». Jusqu’à 1 an ( voir un peu plus pour certains !), il fera 3 siestes: une le matin, une en début d’après-midi et une en fin d’après-midi.

En journée, pensez à lui laisser des moments de calme, d’apaisement, loin de tout bruit ou agitation: il en a besoin, et vous aussi ! Pour ces moments, pensez au transat et/ou au parc, qui sont indispensables pour ses activités d’éveil :)

http://www.bebegavroche.com/catalogsearch/result/?order=relevance&dir=desc&q=transat

Voilà, c’est tout pour le moment !

A bientôt,

Emmanuelle

 

Comment bien manger quand on est enceinte?

Comment bien manger quand on est enceinte?

Coucou !

L’alimentation est primordiale pendant la grossesse: entre les impératifs pour la bonne santé du bébé, les aliments à proscrire, la juste dose de kilos à prendre, un point s’impose !

On le sait, la grossesse est gourmande en énergie: les besoins en fer, calcium et vitamine B9 ( ou acide folique) sont augmentés.

1°) L’acide folique: à partir du mois précédent la conception, et 2 mois après le début de celle-ci, il est recommandé de prendre des comprimés de vitamine B9, et de manger des légumes verts à feuilles ( épinard, cresson, mâche), et de saupoudrer vos salades avec de la levure de bière.

En effet, votre corps a besoin d’acide folique lorsque les cellules se développent et se multiplient très rapidement. Comme votre organisme évolue, votre bébé grandit aussi très rapidement. L’acide folique diminue le risque d’anomalies congénitales comme les anomalies du tube neural (ATN), les cardiopathies congénitales, les anomalies des membres, les anomalies des voies urinaires, le rétrécissement du tube digestif inférieur, et les fentes oro-faciales (comme le bec-de-lièvre et la fente palatine).

2°) Le calcium: côté maman, il protège de l’hypertension artérielle, ainsi que de ses complications comme l’éclampsie. Il participe également à la contraction musculaire et la coagulation sanguine: pendant la grossesse, vos besoins ont calcium vont doubler. Si votre alimentation n’en comporte pas assez, le bébé puisera dans vos réserves, pouvant engendrer pour vous, une décalcification, vous rendant plus sujettes aux fractures dans les mois qui suivent l’accouchement.

Côté bébé, le calcium est indispensable pour la formation de son squelette et ses futures dents. L’idéal étant donc de consommer 250 ml de lait par jour, du fromage ( mais pas au lait cru) et des 1 ou 2 yaourts (ou petit-suisse, fromage blanc) par jour.

3°) Le magnésium: il vous aide à maintenir votre stabilité émotionnelle  (parfois mise à rude épreuve!) et la santé de vos muscles (sollicités également). Vos besoin en sont augmentés de 50%.

Côté bébé, le magnésium participe à la construction de ses neurones. Vous en trouverez dans les légumes secs, les oléagineux (amandes, sésame), les céréales, le chocolat, ainsi que certaines eaux comme Hépar. Si vous avez des crampes, une baisse de morale, ou une nervosité accrue, cela peut cacher un manque de magnésium.

4°) Le fer:  il renforce vos défenses immunitaires et aide à lutter contre la fatigue, ainsi que la chute des cheveux, les ongles cassants. Votre organisme a besoin de beaucoup de fer à partir du 4ème mois de grossesse. Si vous en manquez, le bébé in utéro puisera dans vos réserves, alors que vous en aurez fortement besoin après l’accouchement pour compenser vos pertes sanguines.

Pour bébé, le fer est indispensable à la fabrication de sa propre masse sanguine. Celui d’origine animale ( viande, poisson, œufs), étant mieux assimilé que ceux d’origine végétale ( légumes secs), il sera privilégié. Par contre, le café et le thé nuisent à son absorption.

5°): L’iode: il sert à la fabrication des hormones thyroïdiennes, et est très important pendant les premiers mois de la grossesse, car votre bébé ne peut fabriquer ses propres hormones, c’est donc vous qui lui fournissez ! L’iode l’aide à développer son cerveau.

Vous en trouverez dans le poisson, les produits laitiers et les oeufs.

En principe, avec une alimentation équilibrée, vous parviendrez également à vos besoins en protéines, glucides et lipides.

Les aliments à éviter pendant la grossesse :

-> le soja: une partie des phyto-estrogènes ingérée, traverse le placenta et se retrouve chez le fœtus. Des expériences menées chez l’animal ont démontré des anomalies de développement des organes génitaux et des troubles de la fertilité  après exposition in utero aux phyto-estrogènes. Mieux vaut donc être prudente !

-> le thé: pendant la grossesse, vous avez plus que jamais besoin de fer pour répondre à l’élévation de votre masse sanguine, à la croissance fœtale et au développement placentaire. Donc, mieux vaut limiter votre consommation de thé, qui contient des substances appelées flavonoïdes, connues pour réduire l’absorption du fer.  De plus, il contient en plus des flavonoïdes, de la caféine, un excitant connu pour entraîner des troubles du rythme cardiaque fœtal et/ou néonatal.

Les aliments interdits pendant la grossesse :

-> l’alcoolquelle que soit sa forme ( vin, bière, alcools forts), l’alcool constitue un danger pour votre enfant. En effet, l’alcool passe la barrière placentaire. . Le système nerveux central fœtal est une des cibles principales de l’alcool. Ainsi, le cerveau de votre enfant est sensible aux effets délétères de l’alcool tout au long de la vie intra-utérine.

-> la charcuterie: les rillettes, le pâté ou le saucisson peuvent contenir Listeria monocytogenes, une bactérie responsable de la listériose. Bien que les femmes enceintes ne présentent généralement pas de formes graves de la maladie, la complication concerne principalement  la grossesse, avec des possibilités d’avortement spontané, mort in utero, accouchement prématuré et autres complications.

- > le lait cru et les fromages au lait cru: pour les mêmes raisons que précédemment: risque de listériose

- >le poisson cru: ( adieu sushis !), le saumon fumé et les crustacés: idem, d’autant qu’il est difficile de connaître leur fraîcheur ;;

-> la viande rouge: consommer de la viande crue (ou mal cuite) peut transmettre des maladies telles que la listériose ou la toxoplasmose, qui peuvent être graves pendant la grossesse. Il faut donc veiller à la bonne cuisson de vos aliments, permettant ainsi de prévenir les risques.

Concernant la prise de poids, l’idéal est, en moyenne, de prendre entre 10 et 14 kilos :)

Vous trouverez un maximum d’infos sur ce lien: http://www.enceinteoupas.fr/poids.php

alors, à vos fourchettes :)

 

Emmanuelle

Comment choisir sa maternité?

Comment choisir sa maternité?

Bonjour !

Voilà, votre grossesse est confirmée ! Une fois passés les moments de joie, il faut s’inscrire dans une maternité, afin de réserver votre place, surtout si vous habitez dans une grande ville.
Vous avez le choix: publique ou privée, niveau de sécurité, confort, etc..

Alors, comment choisir?

Les critères pour choisir sa maternité ne sont pas toujours évidents à déterminer. De nombreux paramètres rentrent en ligne de compte : les conditions de sécurité ( 1, 2 ou 3), le pourcentage de césariennes et épisiotomie, les conditions de transfert en cas de problème, les possibilités de joindre facilement le gynécologue ou la sage femme si vous avez des questions, la présence de matériel et de personnel médical adapté aux conditions de la grossesse.

Voici quelques clés pour bien déterminer votre lieu d’accouchement !

1°) Maternité publique ou privée?

Dans une clinique privée conventionnée ou à l’hôpital public, tous les frais liés à l’accouchement sont pris en charge par la Sécurité Sociale: honoraires du personnel, péridurale, éventuelle césarienne, séjour de quelques jours en maternité, etc. Vous aurez simplement à payer les petits extra, comme la télévision, le téléphone, ou la chambre individuelle. Soyez aussi vigilante, car certains médecins sont en secteur 2, et peuvent demander des dépassements d’honoraires, parfois pris en charge par votre mutuelle. Les petites structures sont souvent plus familiales. Renseignez-vous, et si besoin est, demandez à faire une visite, pour voir si le lieu vous convient :)

A l’hôpital, l’accouchement s’effectue en présence d’une sage-femme. L’obstétricien n’intervient en général qu’en cas de complications (césarienne, forceps, etc..).

En clinique, le personnel est souvent plus disponible, il y a une véritable dimension humaine, et surtout, l’accouchement s’effectue avec le médecin et une sage-femme, ainsi que l’anesthésiste.

2°) Accoucher près de chez moi ou pas?

Pour la majorité des futures mamans, la proximité de la maternité est une priorité ! Évidemment, c’est plus pratique et plus rassurant, pour le jour J mais aussi pour les cours de préparation à l’accouchement. Sans compter que quand le futur papa viendra vous rendre visite, avant ou après le travail, autant faire simple ! Vous éviterez ainsi les embouteillages, les longs trajets, le stress sur la route, etc.

En cas d’urgences pendant la grossesse, cela peut également s’avérer judicieux de ne pas avoir à trop attendre pour une consultation avec votre obstétricien, de même que si bébé arrive plus vite que prévu. Petit conseil: faites le trajet en le chronométrant, pour ne pas être pris au dépourvu;;

3°) Quel niveau de sécurité?

- Niveau 1: cela représente 50% des maternités, elles peuvent prendre en charge les grossesses et accouchements « simples », sans complication ( accouchement par voie naturelle et/ou césarienne. Ces grossesses normales représentent une grande majorité des grossesses.

- Niveau 2:  : elles peuvent prendre en charge des grossesses à risques et les grossesses multiples ainsi que les nouveaux-nés pour lesquels existent des risques. Ces maternités disposent d’une unité de néonatologie qui peut prendre en charge les enfants nés prématurément, mais après 33 semaines de grossesse.

- Niveau 3: elles représentent 10% des maternités, et sont souvent situées dans de grands centres hospitaliers. Elles permettent de suivre en particulier les grossesses à risques (diabète gestationnel, hypertension artérielle, ou quand on a attrape la toxoplasmose pendant, la grossesse, ce qui a été mon cas). Elles peuvent prendre en charge les prématurés nés avant 33 semaines de grossesse, quel que soit leur terme. Elles disposent d’une unité de réanimation néonatale qui permet l’hospitalisation du nouveau-né à la naissance, sans avoir besoin de le séparer de sa mère.

Dans le cas d’une grossesse normale, il n’est pas nécessaire d’accoucher dans une maternité de niveau 3, car toutes les maternités françaises sont en mesure de surveiller des accouchements à la condition essentielle de respecter des normes de sécurité, et surtout, cela empêche les femmes qui en ont vraiment besoin, de pouvoir y réserver une place.

4°) Quelle est la durée du séjour?

La durée du séjour à la maternité varie de 3 à 5 jours, si vous accouchez par voie naturelle, également appelée voie basse. A contrario, si vous avez une césarienne, programmée ou non, vous resterez environ 7 jours. Donc, tout dépendra des circonstances de l’accouchement, de la prise de poids de votre bébé ( le premier jour, il perd jusqu’à 10% de son poids, et devra idéalement l’avoir rattrapé pour être autorisé à sortir).

Mais la tendance est au raccourcissement, afin de s’aligner sur les autres payes européens, notamment grâce au PRADO, le programme d’accompagnement de retour à domicile pour les parturientes: on peut partir au bout de 3 jours, mais 2 visites à domicile d’une sage-femme sont prévues.

5°) Qui va être présent lors de l’accouchement?

En dehors du papa ( s’il a envie d’être présent bien sûr!), chaque bloc obstétrical est formé d’une sage-femme, une aide-soignante, d’un gynécologue-obstétricien, d’un anesthésiste-réanimateur, d’un pédiatre et d’une auxiliaire de puériculture, généralement disponibles 24h/24.

Petit bémol: dans un hôpital, ou dans une maternité effectuant moins de 1500 accouchements par an, seule la sage-femme est d’astreinte, les médecins n’étant pas obligés d’être sur place ( mais doivent pouvoir être sur place en cas d’urgence rapidement). Dans une clinique privée, il y a tout le temps un anesthésiste sur place, ce qui est rassurant et sécurisant.

Pour ma part, dans l’hôpital où j’ai accouché, j’ai attendu la péridurale pendant plus de 4 heures, car il n’y avait qu’un seul anesthésiste présent, et qu’il devait faire 3 césariennes avant de s’occuper de moi!

Si vous êtes une maman solo, les équipes acceptent généralement la personne de votre choix.

6°) Puis-je réserver une chambre individuelle?

Dans une clinique privée, il est possible de réserver une chambre individuelle, avec un lit relevable électriquement ( idéal en cas de césarienne), douches, toilettes séparées, etc.. Dans les autres maternités, où il y à la fois des chambres simples et doubles, les attributions dépendent des disponibilités et de votre état de santé, et vous ne pouvez généralement pas réserver une chambre individuelle. Faites cependant part de vos désirs, et si c’est possible, l’équipe médicale accèdera à vos souhaits !

7°) Après la naissance, puis-je garder mon bébé en peau à peau?

De plus en plus de maternités proposent de laisser le nouveau-né contre vous peu de temps après la naissance, vous permettant de faire mutuellement connaissance. Ce moment privilégié est même recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé: il favorise l’attachement mère-enfant, et provoque la sécrétion d’une hormone, l’ocytocine

Et voilà, maintenant, à vous de choisir le meilleur endroit pour voir naître votre bébé !

Emmanuelle

 

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La sucette: pour ou contre ? Avis sucette bébé

La sucette: pour ou contre ? Avis sucette bébé

Coucou ! On ouvre le débat sur votre avis sucette bébé !

Ah, la sucette, vaste débat ! La Sucette : Pour on contre ? sucette1

D’un point de vue personnel, avant d’avoir mon fils, j’étais contre, pensant à la dépendance qu’elle entraine, les problèmes dentaires, d’hygiène, etc… Et puis, quand mon fils a eu 3 semaines, et qu’il pleurait sans raison apparente, nous lui avons donné une sucette: et là, miracle, son désir de succion était si fort, qu’il s’est immédiatement, calmé, apaisé: le bonheur pour lui, et pour nous !

Il convient cependant de faire un point sur les avantages et les inconvénients de la sucette :)

Indispensable pour certains, inutile ou dangereuse pour d’autres, elle a remplacé le pouce dans la bouche des bébés au début des années 1990. Il y en a désormais pour tous les goûts: formes, couleurs, spécial prématurés, fluorescente, une véritable panoplie ! Environ 70% des enfants en ont une.

1) Les avantages de la sucette :

In utéro, vers le 5° mois de grossesse, le bébé suce son pouce, et certains retrouvent se réflexe après la naissance, surtout chez ceux qui ont un fort besoin de succion, en dehors de toute sensation de faim. Il est également prouvé qu’elle peut diminuer les sensations de douleur, pendant un soin désagréable ou lors de petits maux, avec ou sans de solution sucrée (utilisée à la maternité).

Un bébé a en effet un besoin physiologique de téter, puisque cela lui apporte plaisir et détente grâce à l’endomorphine (hormone du bien être) qui est secrétée lors de la succion.

La tétine a aussi un rôle sur la qualité du sommeil: elle facilite en effet l’acquisition des rythmes et de l’auto-apaisement. Les bébés « suceurs » seraient capables plus tôt que les autres de se rendormir la nuit et d’espacer leurs repas nocturnes.

Le gros « plus », selon une étude américaine, serait que la sucette diminuerait le risque de mort subite du nourrisson, car les mouvements de succion réduiraient le risque de reflux gastro-oesophagien (également appelé RGO), et l’apnée qui s’en suit, en dégageant les voies respiratoires.

Elle favoriserait aussi le développement des muscles de la bouche des prématurés, leur permettant ainsi d’acquérir plus rapidement le réflexe de succion.

Elle semble être une solution magique !

2) Les inconvénients de la sucette :

En dépit des promesses des fabricants, elle ne serait pas du tout ergonomique: avec une sucette dans la bouche, le bébé tète avec sa langue, qui vient buter contre les dents, et reste positionnée en bas: or, pour que le palais ait une bonne croissance, la langue doit taper dessus, permettant à l’air de passer dans les fosses nasales. Ainsi, ces-dernières et le palais restent étroits, car ils ne se développement pas normalement, sans compter la malposition dentaire.

De même, comme l’air respiré par la bouche n’est pas  » filtré » par les cils du nez, ce qui implique des problèmes ORL et des rhinopharyngites.
De même, lorsqu’elle est proposée trop tôt, elle peut compromettre la réussite de l’allaitement au sein, car si dès le départ, le bébé tète la tétine plutôt que le sein, la production de lait maternelne va pas être lancée correctement, pouvant amener à une mauvaise mise en route ou un échec.

De plus, le surplus de salivation entraine un lavage des dents plus difficile, et un risque augmenté de caries.

La tétine est aussi un vrai nid à microbes : elle tombe souvent par terre, ça traine partout, prend la poussière, etc.. Il faut donc la stériliser régulièrement.

La tétine n’est pas sans conséquences sur le plan psychologique : donner une tétine au moindre pleur de bébé,  c’est lui proposer la solitude plutôt que le réconfort de ses parents. Les psychologues évoquent le fait qu’elle empêcherait le tout-petit d’entrer en relation avec le monde qui l’entoure, car trop focalisé sur la sucette. L’enfant se réfugie derrière sa tétine et retarde son langage et la communication avec autrui.
Pour certains parents, ne pas pousser son enfant à lâcher la tétine, ne pas lui apprendre à l’ôter de la bouche pour parler équivaut à le maintenir dans un statut de bébé. Tant qu’il suce la tétine, il est petit… même s’il a grandi !

Voilà, à vous de décidez de donner ou non une sucette à votre bébé, l’idéal étant, si vous ne pouvez y résister, de ne la donner que pour l’endormissement, et de l’aider s’en passer en lui faisant comprendre qu’il est suffisamment grand: c’est donc une promotion, et non une punition :) Et vous qu’elle est votre avis sucette bébé ?

sucette 2

Emmanuelle

 

 

Une nouveauté: le Gymboree :)

Une nouveauté: le Gymboree :)

Coucou !

Pour les petits et les grands, qui dit « rentrée », dit également « nouveautés » !

J’ai déniché pour vous cette toute nouvelle activité pour les enfants de quelques mois à 6 ans, confidentielle pour le moment, mais qui ne devrait pas tarder à trouver son public: Gymborée.

Le Gymborée est une activité d’éveil, de découverte, d’apprentissage, de motricité et de jeu, dans une relation « parent-enfant ». En effet, le jeu permet aux enfants, dès le plus jeune âge, de développer ses mouvements corporels, son intellect, et le lien affectif avec ses parents, sa famille et ceux qui l’entourent.

Gymborée - Le principe: « Jouer pour Grandir » ! Ce programme propose plusieurs types d’activités, avec comme partenaire la musique, l’anglais, la création manuelle, la motricité, chacune étant divisée en plusieurs activités ( pour l’activité musique, il y a l’éveil, le rythme, les notes, etc..)

Gymboree est le rendez-vous idéal pour favoriser l’épanouissement des enfants, renforcer leur aisance corporelle, les aider à acquérir le sens du rythme, de l’équilibre et leur permettre de développer une meilleure confiance en eux.

Cela permet de partager des moments uniques avec votre enfant ( ils grandissent si vite !), de créer des liens avec vous et avec les autres enfants ! Mais également de se sentir à l’aise avec son corps, et de prendre confiance en lui :)

Pour le moment, les centres Gymboree se trouvent à Paris et Lille, mais lu doute qu’ils apparaitront bientôt un peu partout en France !

à bientôt,

Emmanuelle

Tarte « Tomate- Moutarde »

Tarte « Tomate- Moutarde »

Bonjour,

en cette belle période d’été, on a envie de cuisiner, et de manger de bonnes tartes « maison »: voici une recette toute simple et délicieuse, la tarte à la tomate et à la moutarde.

tarte tomate moutarde

Il vous faut:

  • 200 g de pâte feuilletée
  • 150 g d’Emmental ou de Comté
  • 30 cl ( 6 cuillères à soupe) de crème fraiche ou liquide
  • 3 ou 4 tomates bien mûres
  • 3 cuillères à soupe de moutarde mi-forte
  • origan ou autres herbes aromatiques (basilic, herbes de provence)
  • sel
  • huile olive

- Préchauffez votre four, thermostat 180° c.

- Mélanger la crème fraîche avec la moutarde. Étaler la préparation sur la pâte déroulée dans un plat allant au four.

- Tailler l’emmental (ou le comté) en fines tranches, les disposer sur le mélange précédent.

- Couper les tomates en rondelles, et les disposer sur le fromage.

- Saupoudrer le tout d’origan, d’un peu de sel, et finissez par un trait d’huile d’olive.

- Enfourner 25/30 min

Vous pouvez modifier la recette à votre goût, en y rajoutant de la mozzarella, du chèvre, du thon, un oeuf, etc..

Bon appétit :)

Où partir en vacances avec Bébé?

Où partir en vacances avec Bébé?

Coucou !

En tant que jeune Maman, vous vous demandez sans doute si partir en vacances avec un bébé, est raisonnable.. ou pas? Car partir en vadrouille avec un tout-petit ne s’improvise pas !

Avant tout, n’oubliez pas votre trousse de secours. Il faut également anticiper des choses primordiales: l’éventuelle inscription de votre bébé sur le passeport, la difficulté à trouver des couches ou du lait sur votre lieu de résidence, les risques de maladies et parasites dans les régions humides, les fortes chaleurs sous les tropiques, la complexité de stériliser un biberon quand on ne peut pas utiliser l’eau du robinet…

Valise-voyageAvec ces quelques conseils, vous devriez y voir plus clair :)

1) A partir de quel âge un bébé est-il en âge de voyager?

A priori, dès l’âge de 3 semaines, cependant, il a besoin de calme et de beaucoup de sommeil ! Il faudra donc s’adapter à son rythme, et préférer une destination pas trop éloignée de chez vous. L’idéal étant d’attendre qu’il ait 6 mois, pour des destinations moins « classiques »: il sera alors moins fragile, et aura déjà quelques repères qui pourront le rassurer.

2) Où partir?

Votre choix dépendra de plusieurs critères: l’âge de votre enfant, la saison, l’hébergement sur place, votre expérience de voyages, les modes de transport disponibles, les éventuels risques dans le pays ( risques sanitaires, politiques, géographiques, etc..).

Il faut donc prendre en considération tous ces paramètres, et donc choisir de préférence une destination où vous et votre bébé pourrez vous sentir à l’aise, avec une bonne dose de confort, d’hygiène et de sécurité, sans oublier les infrastructures médicales.

Ainsi, vous éviterez:

- les pays en conflits, ou sur lesquels pèse une pression terroriste

- les pays trop éloignés, et/ou avec un fort décalage horaire ( car votre bébé y est plus sensible que vous).

- les pays ayant des maladies endémiques (type paludisme, malaria, fièvre jaune, etc..)

- les climats extrêmes ( trop chauds, trop froids, trop humides, etc..)

- la haute montagne et les régions d’altitude, car l’oxygène y est plus rare, et que c’est globalement dangereux, arpenté et peu desservi en équipements médicaux..

3) Les destinations à choisir:

Notre beau pays qu’est la France fait partie des évidences: mer, campagne, basse montagne, il y a le choix! Il y a tant à découvrir, d’un point de vue géographique, culturel, mais également en termes de loisirs. Vous pouvez par exemple vous rendre dans un centre de vacances type « Center Parcs », où tout est prévu pour les petits.. et les grands ! Vous serez rassurée, et votre bébé aussi.

Si vous voulez partir dans les îles, mêmes proches comme les Baléares, n’oubliez pas de protéger la peau de bébé (chapeau, T-Shirt, lunettes, et crème solaire/écran total).

La mer: c’est l’occasion de prendre le large, de se reposer et de prendre un bol d’air frais, sans oublier les indispensables cités juste avant, pour protéger la peau très fragile de bébé.

© Olivier Page

La campagne: plus calme que la mer, la campagne offre plein d’avantages: la nature, l’air pur, la faune et la flore, moins de monde, bref, sans doute la destination idéale avec un jeune bébé, surtout si vous êtes citadins !  Imaginez : une maison dans la verdure, des coins ombragés, un climat tempéré… et une fréquentation touristique modérée, qui vous évitera 2 heures d’embouteillages avec un bébé (affamé le plus souvent) lors de la moindre sortie, et d’éventuelles nuits blanches pour cause de bébé réveillé par les fêtards du quartier ! Prenez garde malgré tout aux moustiques, aux plantes et animaux « ennemis », comme les orties, les champignons et fruits vénéneux, et les serpents.

La montagne: à condition de ne pas aller trop haut. Voici quelques données indicatives:

- si bébé à moins d’1 an, n’allez pas à plus de 1200 mètres

- entre 1 et 2 ans, ne dépassez pas 1800 mètres

- entre 2 et 5 ans, le maximum est 2500 mètres

- entre 5 et 10 ans, la limite est 3000 m

Quels que soient vos choix, j’espère que ces quelques conseils et informations vous rendront plus à l’aise pour préparer vos vacances avec Bébé !

Emmanuelle